S’étant établis en France depuis 2012, le groupe n’arrive pas à se retrouver. Il se lance dans une attaque commerciale en annulant de façon définitive les commissions de courtage. Mais, les versements de dividendes seront facturés.
Il faut dire que le marché Français du courtage en ligne est très désiré par les acteurs étrangers. Mais ils ne sont pas nombreux à pouvoir décoller face aux géants déjà présents à l’instar de Boursorama, Fortuneo ou Bourse Direct.
Alors qu’il est arrivé il ya trois ans en 2012, iDealing une entreprise britannique, qui se présente comme un service en ligne dédié à l’exécution d’ordres de Bourse avec des prix combatifs, vise 1,3 % de part de marché. Le «broker» ne fournit cependant aucune information sur ce que cela représente. «Cela a été plus difficile que prévu», admet Lee Foster Bowman, fondateur et PDG d’iDealing. «Le nombre de traders actifs a baissé ces dernières années et cela s’aggrave, mais à minima. L’augmentation de la taxation sur les dividendes est trop coûteuse pour le marché», indique-t-il. Ce qui lui a poussé à passer à l’offensive commerciale et pas par la moindre mesure.
Dès aujourd’hui, le courtier ne va plus facturer les commissions de trading sur les actions et les obligations cotées sur Euronext (Paris, Bruxelles, Amsterdam), les ETF (fonds indiciels) et sur certains produits dérivés. Les investisseurs belges et néerlandais, où l’entreprise est en train de s’installer, vont bénéficier des mêmes avantages. Jusqu’à ce jour, il n’y a que les nouveaux clients qui bénéficiaient d’une année gratuite. «Nous supprimons irréparablement les commissions de courtage pour tous les clients. Nous sommes les premiers et les seuls en Europe à appliquer une telle politique commerciale. Nous nous inspirons du courtier américain Robinhood, l’unique au monde à ne pas facturer ce type de commissions», indique Lee Foster Bowman.