Depuis la mise en application de sanction, Serge Aurier sera fixé sur son sort définitif ce lundi 22 février, par les dirigeants du Paris-Saint-Germain, qui vont décider d’une sanction après son scandale sur les réseaux sociaux le week-end passé.
Cette conversation est inévitable avant une punition car « les footballeurs comme les autres sont couverts par le code du travail, il est question de salariés et il ne peut y avoir d’exception au régime réglementaire », déclare l’expert et avocat dans le droit du travail, Sylvain Niel à l’AFP.
Impossible de le limoger
« Si la direction a opté pour un licenciement, alors elle doit avant tout envoyer une convocation avant l’entretien dans les cinq jours ouvrables et il est possible de se faire assister par un autre salarié de son club, de son choix ajoute M. Niel. Découle ensuite le licenciement, qui ne peut pas être fait moins de deux jours après l’entrevue antérieure et pas au-delà d’un mois après. »
Il n’est sûr qu’on parvienne à un limogeage. Cela coûterait environ 20 à 25 millions d’euros, c’est-à-dire, la valeur du défenseur, multipliée par deux quand, il est arrivé de Toulouse à l’été 2014. De plus, Aurier a remporté la Coupe d’Afrique des nations avec la Côte d’Ivoire et fait partie des meilleurs arrières droit d’Europe. On se demande maintenant, Aurier, sera confiné en équipe réserve avant son transfert.
Après s’être excusé, le joueur va ce lundi, faire face au club qui l’a sanctionné après cette vidéo publiée sur les réseaux sociaux. En compagnie d’un ami qui fume de la chicha, il avait traité Laurent Blanc son coach de « fiotte » et son coéquipier, parisienne Angel Di Maria de « guignol ».
Séjourne en Suisse
Pendant que ses partenaires maîtrisaient la polémique énorme et gagnaient un match décisif face à Chelsea en Ligue des champions (2-1), l’Ivoirien âgé de 23 ans était en Suisse, à Genève, où habite son agent Stéphane Courbis, comme l’a indiqué Le Parisien.