SNCF Réseau a du mal à trouver un nouveau directeur. Alors que l’Etat a proposé Jean-Pierre Farandou comme directeur de SNCF Réseau, l’Arafer a affiché son niet catégorique mettant, l’exécutif dans une gêne. Après avoir été surpris par le départ de Jacques Rapoport de la présidence du gestionnaire des infrastructures, le gouvernement avait opté pour la candidature du patron de Keolis.
Cette candidature qui avait été faite le 22 mars au conseil de surveillance du groupe SNCF celle-ci avait bénéficié de la validation de l’Élysée à travers un communiqué publié le 25 mars. Une affaire donc conclue… mais c’était sans compter sur Pierre Cardo, le dirigeant de l’Arafer, bien déterminé à utiliser son pouvoir. Lors d’une rencontre à huis clos mercredi les membres de l’Arafer ont jugé, après l’avoir éprouvé, qu’il y existait « un doute légal sur l’autonomie » de Jean-Pierre Farandou. Les gendarmes du rail, indique que cet ex ingénieur des mines, qui est partie de la SNCF en 2012 pour rejoindre Keolis, ne remplissait pas tous les critères. Une affinité existerait entre lui et le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy. Comme la libéralisation du secteur ferroviaire doit favoriser la concurrence sur le rail français dès 2020, tout montre qu’il faille que les acteurs soient traités de façon équitable.
Amélioration du secteur ferroviaire
Reste que le gouvernement et la SNCF ont toujours la possibilité de déposer un recours devant le Conseil d’État. « Mais ce n’est pas propice, quand le législateur a renforcer ses pouvoirs « , indique-t-on à la SNCF. Et les choses risquent de se tasser, pendant que les dossiers importants prennent de l’ampleur en vue de la réforme ferroviaire.